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Page:Arlincourt - Le solitaire tome 2.djvu/8

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LE SOLITAIRE.

LIVRE VIII.


L’astre du jour, comme un géant superbe, venait d’apparaître sur l’horizon : pressant ses coursiers resplendissans, d’une nuée d’or et de pourpre, il versait à grands flots sa lumière féconde. Tout à coup une musique éclatante et des chants guerriers retentissent au monastère. Élodie se lève, et portant ses regards du côté du parc, aperçoit les préparatifs d’une brillante fête. Au milieu du jardin, des arcs de triomphe se sont élevés, comme si l’eût commandé la baguette d’Armide. Sur la pelouse est un amphithéâtre de verdure, au-dessus