Aller au contenu

Page:Arlincourt - Le solitaire tome 2.djvu/9

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

duquel des couronnes de lauriers et des guirlandes de roses s’enchaînent suspendues. Ici se voit un temple dédié à la beauté ; là une grotte consacrée à l’amour : plus loin s’offre une salle de danse entourée des gradins d’un nombreux orchestre ; enfin partout s’entrelacent les chiffres, partout brillent les couleurs de la jeune vierge d’Underlach.

De sa fenêtre solitaire, Élodie contemple avec étonnement ces magnifiques apprêts. Des édifices enchanteurs, des tableaux pittoresques, des décorations magiques de toutes parts s’offrent à sa vue. En ce moment une troupe de jeunes chevaliers revêtus d’armures blanches, portant en lettres d’or sur des boucliers d’azur le nom d’Élodie couronné d’immortelles, s’avance vers la tourelle qu’habite la fille de Saint-Maur. Tous portent une écharpe bleue ; un ruban de cette couleur ceint habituellement la taille d’Élodie. Au pied de l’antique mu-