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Page:Arlincourt - Le solitaire tome 2.djvu/83

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LIVRE X.


Quelques rayons précurseurs du jour avaient chassé les ombres de la plaine éthérée. Humides de la rosée du matin, les arbres de la forêt, par les zéphyrs agités, secouaient leurs couronnes rembrunies. Le dernier mois de Cérès avait fui : déjà quelques feuilles desséchées s’échappaient du rameau paternel. Belle comme le rayon doré de l’astre des cieux à son couchant, la nature, de mille couleurs parait les bois et les coteaux. Enchanteur est le retour de la saison des fleurs, mais plus touchant encore est l’adieu des beaux jours.

La vierge d’Underlach va revenir à