Page:Arnac - Le Brelan de joie.djvu/101

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

les peines, le double pour les joies ! — Mariage, c’est toutes bonnes choses multipliées par deux ! — Mariage, c’est pour commencer, deux qui n’en font qu’un, et trois ensuite ! — Cornebœuf ! je prendrais bien la place de l’épouseur ! — Moi, celle de la bru ! — Savoir quelle est la meilleure ? — Celle de lui, car il a le dessus ! — Celle d’elle, car elle est abritée de la pluie ! — Les deux se valent, car s’il n’a pas l’onglée, elle peut bâiller sans crainte des coulis, et tous deux font la bise ! — Comme quoi, se marier, c’est mettre braise sur aise, doigt sur joie, mine sur quine, bête sur fête, panse sur chance et long dans rond ! — Hé ! voyez ces deux pistolets qui se tiennent les côtes ! — Riez ! Riez ! le rire est accessoire de mariage — et plus utile que poêle à frire ! — Or çà, puisque la table est nette, si nous jouions à quelque jeu ?

— Jouons donc, dit la noce éberluée.