Page:Arnac - Le Brelan de joie.djvu/102

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Sur ce — et pour attendre le souper — mariés, parents, beaux-parents, frères, sœurs, oncles, tantes, cousins, cousines, voisins, voisines, et nos trois compagnons, se mettent à jouer au chat, à marie-trempe-ton-doigt, au pont d’amour, à cache-l’épinglette, au tour-de-bec, à jupe-levée, aux devinettes, à qui-qu’a-l’œuf, au corbillon, à la braguette, au reluquet, à tire-le-vin, à chat-en-poche, à mâche-bran, au trou-madame, à la tapette, à la jarretière, aux grelots, à vole-vole-ma-chemise, au décroche-moi-ça, à baise-museau, à six-et-neuf, à pile-et-face, à la mignardise, à combien en-avez-vous ? à pousse-au-cul, à la chuchote, à prends-le-mien-je-prends-le-tien, à la tétasse, à puce-me-pique, aux chatouilles, à la languette, à frotte-panse, à j’en-ai-plein-mon-sac…

Bien on pense que nos trois compères en profitent pour happer chacune, la serrer, la presser, l’accoler, la