Page:Arnac - Le Brelan de joie.djvu/187

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poulet en poulettes, les compères piquettes en outres. Le tout avec force bourdes, comme de se gratter avec un os, bâfrer l’herbe à poignées, lamper par le nez, se torcher le bec d’un pantalon de femme, casser les noix avec ses fesses, crier à la taupe et la chercher sous les cottes, chanter n’importe quoi, déchanter autre chose, rire à pleurer, pleurer de rire, et le faire aux filles, qui ne sont plus refusantes…

Après quoi, les trois compères s’en vont, comme ils sont venus — comme une bonne nouvelle, un couplet, le beau temps — toutes choses peu durables, adonques bonnes choses…

Et les voilà repartis à toiser la route, s’amusant de tout, c’est-à-dire de rien : d’un nuage, d’une fleur, d’un étron…

Une carriole passe, comble de femmes requinquées.