Page:Arnac - Le Brelan de joie.djvu/19

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Tu rotes ? — Non, c’est ce verre que j’ai bu qui réclame un compagnon ! — Qui veut de l’eau ? — Ha ! ha ! ha ! — Pourquoi rire ? On dit que chacun de nous en contient sa part… — Possible ! les cabaretiers sont si voleurs ! — Dis-moi ce que tu bois, je te dirai qui tu es ! — Dis-moi ce que tu pisses, je te dirai ce que tu bois ! — Est-ce mon verre qui est trop petit ou ma gueule qui est trop grande ? — À grande gueule, grand vin ! buvons ! — Buvons comme les Romains, c’est-à-dire autant de coups que les noms de nos femmes ont de lettres ! — Bouteille ! que la mienne ne s’appelle-t-elle Véronique ! — Et la mienne Marie-Magdeleine ! Par ma gorge, ce vin est