Page:Arnac - Le Brelan de joie.djvu/28

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— Laisse les bêtes faire l’amour comme elles l’entendent…

— Et le bahut du château ?

— Leur goût n’est pas le mien…

— Et le porte-missel de M. le Curé ?

— Quand j’irai à confesse…

— Et le cercueil du clincaillier ?

— Est-ce lui qui se plaint ?

La Vrille jette ses bras tranchants vers les solives et fait entendre trois sons de clarinette — juste comme la porte s’entre-bâille : c’est la meunière, menue-menette, qui vient chercher son propre à rien.

— Ha ! tourne à tout ! crie-t-elle. Ha ! grippe-fleur ! Ha ! mouille-farine ! Ha ! large au son ! Que faites-vous ici, à moudre du bec, quand la roue ne tourne plus ? Quoi ? Quoi ? Qui va refaire le babillard ? les jantilles ? le coyau ? la crécelle ? les bajoyers ? le haussoir ? les converseaux ? Qui ? Qui ? Quand mettrez-vous le blé à la trémie ? la farine au sac ? les recoupettes