Page:Arnac - Le Brelan de joie.djvu/46

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Ne les ayant point trouvés, il se remet en sa place, attendant qu’elle s’assoupisse… Au bout d’un temps, comme elle ronfle, il l’enjambe de nouveau, et saisit enfin le sac !

Le sentant qui pèse sur elle, la Vrille rouvre l’œil et dit :

— Que fais-tu ?

— Tu le vois, répond Vrille… Je rabote !

Elle s’éveille alors tout à fait, et met, à faire des copeaux, tant de cœur et tant de cul, que Vrille en lâche l’escarcelle…

Devant ce mauvais arroi, il se remet en sa place, attendant qu’elle repique… Mais il a tant besogné, que, brusquement, il s’endort, comme loir, comme marmotte…

Qui ne sera pas sur le pont ?



Pendant ce temps, le meunier est arrivé au moulin. Âne, valet, servante et femme sont couchés.