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Page:Arnac - Le Brelan de joie.djvu/45

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La dormeuse ouvre un œil et demande :

— Que fais-tu ?

— Tu le vois, répond Vrille… Je me couche !

Elle s’éveille alors tout à fait, pour pester contre l’ivrogne, qui gâte la couverture en voulant se mettre au lit avec ses souliers !

Pour lui donner le torquet, Vrille tire ses habits, et se met au lit… Au bout d’un temps, comme elle ronfle, il met la main en la ruelle ; mais de berniquet bernique ! Alors, il se penche encore et porte plus loin le bras.

Le sentant qui pèse sur elle, sa femme rouvre l’œil et dit :

— Que fais-tu ?

— Tu le vois, répond Vrille… Je t’embrasse !

Elle s’éveille alors tout à fait, pour mieux prendre part à la chose. Tout en jouant des cymbales, Vrille cherche où sont les écus…