Page:Arnal - La Maison de granit, Plon-Nourrit.djvu/13

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


À CEUX QUI PLEURENT EN SILENCE



Ce n’est pas pour moi que j’écris,
Avec du sang, avec des larmes,
Ces vers tout vibrants de longs cris
Où ma peine trouve des charmes.


C’est pour tous ceux qui connaîtront
L’âpre goût de la solitude
Et qui, désespérés, suivront
Depuis l’aube un chemin trop rude.