Page:Arnal - La Maison de granit, Plon-Nourrit.djvu/25

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


CE QUE JE VEUX


Vous croyez que je veux m’élancer vers les cimes
Où rien d’humain ne vit parmi les monts déserts,
Où l’on ne perçoit plus que les lointains concerts
Des voix de l’infini dominant les abîmes !

Ah ! que vous savez mal le secret de mon cœur !
Si je cherche les hauts sommets, le libre espace,
Si je fuis le chemin large où la foule passe,
C’est pour vous rencontrer, ô vous, mon seul vainqueur.