Page:Arnal - La Maison de granit, Plon-Nourrit.djvu/32

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Entends gémir ma jeunesse sévère
Sur des chemins que tu ne suis jamais ;
Prends le sentier où je vais, solitaire ;
Viens, tu sauras de quel cœur je t’aimais.

Réalité plus belle que mon rêve !
Être ton bien, ton orgueil, ton bonheur,
Ton seul trésor ; et, si la vie est brève,
Entre tes mains mourir comme une fleur.