Page:Arnal - La Maison de granit, Plon-Nourrit.djvu/51

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Ô MORTES !



Les mortes qui furent aimées
Ont emporté dans leur tombeau
Des moissons de fleurs embaumées :
Elles dorment sous ce fardeau.

Elles dorment… Dans la poussière
Leur être ne peut tressaillir
Au bruit que fait sous la lumière
Le clair printemps qui veut jaillir.