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L’ARRIVÉE
Entrons dans la maison où la paix nous accueille…
Le seuil est tout jonché des fleurs du genêt d’or ;
L’églantine, liée au souple chèvre-feuille,
S’incline sur la porte où je m’attarde encor.
La gentiane bleue et la sauge pourprée
Ont fleuri les chemins pour conjurer le sort ;
La pensée aux doux yeux, l’aubépine nacrée
Semblent me dire : Ici tu trouveras le port.