Page:Arnaud - De la frequente communion, 1643.djvu/466

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pechez. Jamais la discipline de l’eglise n’a imposé ce joug au commun des penitens, comme elle leur a imposé celuy de la penitence. (...),

àffez, dit Saint Leon, de descomnr aux Prejlrcs le sondde ſa con ſcience par Vne C onfejlionJècrette

et c’estoit au prestre en suitte de reduire le pecheur au nombre des penitens, de le separer de la communion des justes, comme on fait les malades, de ceux qui se portent bien, de luy prescrire les remedes convenables à ses playes, et principalement le temps qu’il devoit demeurer dans l’affliction de la penitence, avant que de pretendre à la joye de la participation des mysteres. Et cependant, faute d’avoir discerné la confession publique, d’avec la penitence publique, et parce qu’encore qu’il soit tres-certain que la confession publique n’a jamais esté dans l’usage ordinaire de l’eglise, il est arrivé neantmoins en quelques rencontres fort rares, qu’elle l’a peu ordonner, ou permettre à quelques grands pecheurs qui avoient peché publiquement, et qui se trouvoient disposez à faire cette sorte de confession ; cela a donné lieu à quelques autheurs, de se persuader que la penitence publique n’estoit que pour les pechez publics. Et quoy que ceux qui depuis peu ont traité plus particulierement ces matieres, comme feu monsieur l’evesque d’Orleans et autres,