Page:Arnaud - De la frequente communion, 1643.djvu/475

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un peché mortel celuy qui tue l’ame d’un seul coup ; il n’y peut avoir lieu de douter, que ce pere n’ait mis de ce nombre tous ceux qui font perdre la grace de Dieu, soit publics, soit secrets, soit qu’ils soient nommez par les canons, soit qu’ils ne le soient pas. Et en second lieu, que ceux qui commettent des pechez mortels, quand ce ne seroit que rarement, ne sont point, selon ce saint, du nombre des bons chrestiens, qui vivent sous la conduitte de la foy, et dans la veritable esperance du christianisme. Mais la distinction la plus ordinaire entre les pechez veniels et les pechez mortels est, que ceux-cy sont appellez crimes, et les autres simplement pechez . Je sçay bien qu’en nostre langue le mot de crime signifie ordinairement quelque chose de plus qu’un simple peché mortel ; mais dans le langage de l’eglise principalement en latin, il s’estend generallement à tous les pechez, qui tuent l’ame, et qui esteignent le Saint Esprit. C’est ainsi que l’eglise a entendu le precepte de Saint Paul de ne faire point d’evesque qui ne fust sans crime . (...).

3 Un a pas ait fans lJeche3 lusordinaretur : ( dit Saint Augustin ) car par ces mots il eufi reietté ne^crimfne estf" tous les hommes de lEpifcopat-, mais sans crime, cefi a dire. fans Peché dirne de la damnation, dont non debet n- J ’ n habcre omnis

tout L brejtien aoit ejtre exempt. Christianusho-Et dans le Liure quatorzieſme de la Cité de * Il n

Et dans le livre quatorziesme de la cité de