Page:Arnaud - De la frequente communion, 1643.djvu/478

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demeurée dans le langage de l’eglise, comme il se void par Saint Eloy, qui escrivoit dans le septiesme siecle, lequel oppose les crimes capitaux aux pechez veniels, en disant dans l’homelie sixiesme, ce qu’il repete trois fois dans l’homelie huictiesme, (...). ce qu’il repete trois fois dans l’Homelie huictieſme, Que le deuoir d’v« bon Chrefiien est de ne commettrepoint de CRiMEs Ca~ pitavx,c’est à dire de Pechez mortels,& derachepter inceſſamment, par lepardon des ennemis, (y les aumofnes enuers les pauures , les petits Pechez ſans leſquels nous ne Jçaurions estre en cette Vie, Et par Saint Fulbert qui escrivoit dans l’onziesme siecle ; lequel parlant des pechez qui font perdre la grace du baptesme, dit, (...). qu’ils ne Jònt pas feulement Pechez, mais crimes 3 Telsque ſont, adjoute-il, l’Homicide, /’ Adultere, la Fornication , le Sacnlege , la Rapine , le Larcin , le Faux- teſmoignage ,1’Orgueil, l’Enuie, /’Auarice, UCholere inueteree, ÏYvrognene dans laquelle on tomheſouucnt. Et depuis luy, Pierre De Bloys oppose dans son sermon sixiesme et dixiesme les pechez criminels , criminalia, aux veniels ; et met du nombre des criminels ceux mesmes qui se consomment dans la pensée, comme la convoitise d’une femme. Gratien parle le mesme langage. Et de nostre temps le concile de Trente appelle crimes tous les pechez, qui obligent les baptisez qui les commettent, à recourir au tribunal de l’eglise, tels que sont sans aucune