Page:Arnaud - De la frequente communion, 1643.djvu/477

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chez mortels publics, & fecrets, marquez & non marquez par les Canons. Ce qui paroist encore dauantage en ce qu’il appelle vn homme íàns tache, qui est exempt de ces crimcs : estant ridicule de s’imaginer, qu’vne ame coupabled’vn Peché mortel, quel qu’il fust, pust estre estimee íàns tache. Maisil passe encore plus auant dans l’Homelie quarâtevnieíme,puis qu’il aíleure le íàlut eternel à tout homme baptiíé, qui aurapasséſa a Certus ſum vie íàns crime.a le fuis afſeuré, dit-il, uuvn hom- suia homo BaP« I T’ , t rr r . • • ’ r J r n ‘atus,ſi vitam non me baptije vilpafje JaVie, ie nofepas aire fans l e- audeo dicere íïne ché-y car qui eft celuy qui eft fans Peché f Afais s’il pcccato ’qu,< ! la paffeeſans CR iMEcommettant les autres Pechez qui fe rcmettent tous les iours a celuy qui dit dans /’O r <xifon Domimcale, remetteznous, &c. Lors qu’ilquotìdíe dimke

  • • r • r £ • r * • r 1 tuntur in.oratiopmrajes

iours ylne pmra pas tantJaVie, quilpas- nedicenthDimitfira de cette vie pleine de trauaux, & de mifere, a Inostrî&Ìc^In-Vne tranquille, br bien-heureufe. do diem fi"lcnc. i l n n 1 a i vitam non finir,

Saint Hierosme, ou l’auteur des commentaires sur les pseaumes, qui sont parmy ses ouvrages, ne verifie pas moins clairement que le mot de crime dans le langage de l’eglise, comprend toute sorte de pechez mortels : puis qu’il nous apprend aussi bien que Saint Augustin, (...), lesquels il oppose à ces pechez legers, sans lesquels nous ne sommes jamais en cette vie. Et cette façon de parler est perpetuellement