style pompeux de l’époque, est d’ailleurs, peut-être, un produit de sa propre imagination, car ce voyage est rempli d’inexactitudes et le « château » n’était qu’une simple maison dans le bourg.
Lady Morgan en faisait à lord Byron un récit qui le frappa ; elle y ajoutait : « Dépourvue de beauté, Mme Cottin inspira deux passions ardentes et fatales. Son jeune parent M. D*** [1] se tua d’un coup de pistolet dans son jardin, et son rival sexagénaire M*** [2] s’empoisonna de honte d’éprouver un amour sans espérance qui ne convenait pas à son âge… J’apprends de M. Venès [3] que Mme Cottin était une blonde inclinant vers le roux. »
Il y a eu une Notice historique sur la vie et les écrits de Mme Cottin, parue à Paris en 1818. Il n’en a été tiré que vingt-cinq exemplaires, pour être offerts aux amis de l’auteur.
Didot et Michaud, dans leurs biographies générales, ont donné peu de détails sur sa vie, beaucoup sur ses œuvres.