Page:Arnelle - Une oubliee madame Cottin.djvu/204

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dans mes pensées, vous n’y désapprouverez rien et que si vous y trouvez quelques erreurs, la cause qui les aura produites me les fera pardonner. Je ne suis point dans le paradis terrestre, je ne veux ni vous séduire, ni être séduite ; je veux tâcher de voir la vérité, vous la montrer quand je l’aurai vue et me servir de sa lumière pour me guider dans la route de la vie et m’y conduire le mieux possible.

« Peut-être ai-je de l’enthousiasme, j’avoue même que je serais fâchée de n’en pas avoir. Qui pourrait m’en inspirer si ce n’est de hautes vertus et de grands talents et surtout quand de si beaux dons s’enveloppent dans l’obscurité, se cachent dans la retraite et se revêtent d’une telle simplicité qu’il faut beaucoup aimer la vertu, la sagesse et l’éloquence qu’elles donnent, pour aller les chercher sous de pareils dehors.

« J’ai vu ici le faste et l’opulence, j’ai vu, ce qui vaut mieux, les descendants de familles illustres[1] dont les noms ont survécu glorieu-

  1. Il a été impossible de retrouver les noms de ces personnes ainsi que celui d’autres dont il est question plus loin.