Page:Arnelle - Une oubliee madame Cottin.djvu/203

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ment et me charge de vous exprimer sa bien sincère affection.

« Ne permettez point, je vous prie, que M. de Pastoret et M. de l’Étang oublient tout à fait les solitaires des Pyrénées, parlez-leur de nous quelquefois et parlez-moi de vos enfants. »

Dans l’intervalle, Sophie Cottin avait atténué auprès de son beau-frère le petit différend qui aurait pu les diviser. Sa grande affection pour lui ne pouvait supporter la pensée de lui déplaire. Elle abandonne donc ce qui semble le froisser et proteste de son entière confiance. Elle lui concède qu’elle est une nature enthousiaste et se trompe parfois, mais ce qu’elle éprouve en ce moment n’est pas atteint et elle ne peut s’empêcher de parler de nouveau de son cher philosophe, bien qu’en termes moins exaltés.


12 octobre.

Hé bien, laissons ce sujet, puisque nous ne pouvons pas nous entendre, mais laissez-moi conserver l’espoir que l’avenir nous réconciliera. J’ose croire que, quand vous verrez clair