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Page:Arnelle - Une oubliee madame Cottin.djvu/249

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aimer cet ouvrage… J’en ai reçu deux exemplaires, M. Michaud me les a envoyés, c’est une richesse qui fait le bonheur de Bagnères, on s’inscrit chez nous pour l’avoir chacun à son tour. Si Mme de Genlis savait cela, elle ne me reprocherait plus, j’espère, d’être son ennemie.

« Si vous lisez les souvenirs de Félicie, ne croyez pas un mot de ce qu’elle dit de la vallée de Campan à la fin de son ouvrage, jamais description ne fut plus fausse ; j’y ai passé une journée entière, l’autre jour ; nous déjeunâmes, dinâmes, goûtâmes, dans cette charmante cabane… oh ! que de jolis récits à vous faire, que de détails intéressants nous rapporterons !

« Nous sommes presque décidées à faire la route de Toulouse à Agde sur le canal du Languedoc ; allons, André, un coup de tête, venez nous joindre, partez. Nous visiterons ensemble les grandes beautés des Pyrénées ; c’est un voyage de six semaines ; hé quoi, pas un désir, pas une tentation, votre cœur ne vous dit rien, ni pour nous, ni pour nos montagnes ? Mon frère, que pourrais-je apprendre de plus doux que votre consentement et quel plus grand