Page:Arnelle - Une oubliee madame Cottin.djvu/32

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

« Les lettres publiées par M. de Gannier sont d’un réel intérêt. Seulement il y aurait mécompte si l’on s’attendait à trouver, dans cette correspondance antérieure de quatre ou cinq ans au premier ouvrage de Mme Cottin, des traces de la flamme qui, même en s’éteignant, devait laisser une fumée. Durant cette phase préventive, d’un calme relatif, Mme Cottin ne paie tribut au romanesque que par son obstination à pleurer un époux défunt âgé de trente ans de plus qu’elle et médiocrement taillé en héros de roman… Ces cheveux d’un vieillard, qui aurait dû profiter de son âge pour être chauve, me semblent un peu ridicules ; mais au temps de la sensibilité, on pouvait la mettre dans les rares cheveux d’un mari septuagénaire. »

Ici, c’est Pontmartin qui est ridicule, en faisant de l’esprit sur une circonstance qu’il connaissait si mal et en l’agrémentant de plaisanteries de mauvais goût. Paul Cottin était un jeune homme, et non un vieillard ayant le grand tort d’avoir conservé tous ses cheveux. De même, s’il eût été mieux renseigné, au lieu de reprocher à Sainte-