Page:Arnelle - Une oubliee madame Cottin.djvu/359

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1706 à demeurer à Paris et y ont été imposés à la capitation.

En 1706 ils ont conçu le dessein de transférer leur domicile à Saint-Quentin.

Feu M. d’Aubigné, évêque de Noyon, avait destiné la demoiselle Couillette à un autre mariage, il prétendait que c’était à lui de lui choisir un mari parce qu’elle était nouvellement catholique.

Il ne put dissimuler son chagrin quand il apprit qu’elle avait épousé l’intimé. Les deux époux arrivés à Saint-Quentin, l’évêque les alarma sur leur état, leur faisant entendre qu’ils n’avaient pu se marier valablement à Paris. Pourtant le mariage était paisible concordant les deux familles de bonne foi. Tout ce qu’aurait pu faire l’évêque au cas où le domicile à Paris n’ait pas été certain, était de leur enjoindre de réhabiliter leur mariage.

M. d’Ormesson, commissaire départi dans la province, voulut bien s’entremettre, le fait est prouvé par une lettre de M. d’Ormesson au sieur Couillette, beau-père de l’intimé.

« Soissons. — Ce 14 Janvier 1706, M. de Noyon m’a fait réponse. Monsieur, et témoigne qu’il sera content lorsque vous aurez fait faire 3 publications de bans à Chauny, à Bohain et à Saint-Quentin et qu’ensuite vos jeunes mariés reçoivent une deuxième fois la bénédiction nuptiale par le