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Page:Arnelle - Une oubliee madame Cottin.djvu/360

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curé de Saint-Quentin où ils sont résidents. Je vous exhorte à satisfaire incessamment aux intentions de Mr de Noyon et au règles de l’Église ; c’est à vous à prendre toutes les précautions nécessaires pour que le tout se fasse sans beaucoup d’éclat. Je suis Monsieur tout à vous. »

« Après cela, l’intimé ne crut rien risquer en se soumettant à ce que voulait l’évêque de Noyon, il fit publier les trois bans. Mais l’évêque défendit au curé de donner la bénédiction nuptiale. Ce fait sera prouvé.

« L’intimé ne pouvant vaincre le refus de l’évêque prit le parti de s’en tenir à son mariage et d’en soutenir la validité.

« Sa femme accoucha d’un fils en juin 1706. Le curé de Saint-Jacques de Saint-Quentin donne à l’enfant sur le registre la qualité de fils illégitime de Daniel Cottin et d’Anne-Esther Couillette. Le parrain (l’aïeul maternel) se récrie ; le curé répond que ce qui prouve l’invalidité du mariage c’est qu’il a publié des bans et depuis il n’y a point eu de bénédiction nuptiale. Le parrain se retire sans signer.

« Contestation en la prévôté de Saint-Quentin, où le curé est désigné pour être condamné à rayer : fils illégitime.

« Le curé se défend, offre de faire le changement après que les parties se seront retirées devers