M. de Noyon pour de son autorité faire subsister le mariage, rapporter l’acte ou la permission de passer outre au nouveau mariage.
« Sur cette contestation, il y a sentence en la prévôté qui ordonne la réformation du registre, le curé condamné aux dépens.
« Le curé appelle au bailli de Saint-Quentin.
« C’est alors que l’évêque de Noyon a excité le ministère du procureur général, mais ce n’était plus dans l’année de la célébration du mariage, ce qui opéra la fin de non-recevoir.
« La cause, portée au bailliage sur l’appel, le substitut du procureur général, a interjetté appel comme d’abus du mariage célébré à Paris, sur quoi sentence du 10 janvier 1707 qui donne acte que l’appel comme d’abus et ordonne que les parties se pourvoieront à la cour.
« Au cours de ces procédures, la femme de l’intimé est accouchée d’un deuxième enfant.
« Elle est morte en décembre 1707, après avoir reçu les sacrements.
« L’intimé, en qualité de tuteur de ses enfants, a repris l’instance de l’appel comme d’abus, son intérêt personnel est joint à celui de ses enfants. Les deux familles interviennent pour soutenir leur état.
« Suit la discussion juridique de l’appel.
- « Signé : H. Guillet de Blaru, avocat. »