Page:Arnelle - Une oubliee madame Cottin.djvu/76

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tout cela est fait pour causer une impression délicieuse et vive, trop vive peut-être et qu’il serait plus prudent de s’épargner, mais ne soyez pas prudent pour moi et, je vous le répète, n’oubliez pas l’achat de mes instruments. Bonsoir, mon bon ami.

« Dites-moi, je vous prie, si vous avez des nouvelles de votre sœur. J’aurai bien du plaisir à vous savoir une amie auprès de vous et une amie à qui vous puissiez confier toutes vos peines, épancher votre cœur en entier. Oui, j’ai du plaisir à vous savoir une consolation que je ne peux pas vous donner. »

Elle lui écrit de nouveau le 22 brumaire (12 novembre) :

« Hier soir je causais avec Félicité sur l’éducation et principalement sur celle de nos enfants. Nous parlâmes d’Agathe (sa fille) et je dis qu’elle se faisait illusion sur cette enfant. Ce que vous m’en aviez dit il y a quelque temps me revint à la mémoire, et c’est précisément parce que vos remarques lui étaient défavorables, que je crus nécessaire de les lui communiquer. J’ajoutai que ces observations