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Page:Arnelle - Une oubliee madame Cottin.djvu/86

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toute à eux et je les adore, ou je suis toute à moi et je les oublie.

« J’élève toutes mes pensées vers le ciel, l’ange qui l’habite m’entraîne après lui. Je me sens déjà détachée de la terre.

« Je ne vous demande point de continuer à m’aimer, mais n’ayez aucune aigreur contre moi. Il me serait dur de faire éprouver cette sensation à quelqu’un et cela accroîtrait un peu ma peine. Dites seulement : cette pauvre créature est devenue presque nulle, mais, si elle n’eût pas été brisée, elle aurait été capable de bons sentiments et digne de l’affection des gens de bien. »


« 11 messidor (29 juin).

Les enfants se portent à merveille. L’intéressante Félicité est toujours avec moi, elle attend son fils, il doit venir subir un examen pour entrer dans le génie. »

Il s’agit de Félicité Lafargue et non pas Jauge, comme le dit M. de Gannier. Ce fils est probablement celui qui, devenu amoureux de sa cousine, se brûla la cervelle dans le jardin de Cham-