Page:Arnelle - Une oubliee madame Cottin.djvu/90

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Adieu, je vous dis aussi salut et amitié de bon cœur.

« Julie Verdier.

« P.-S. — Comme mère, je sais bien ce qu’il en coûte de quitter son enfant, mais l’air de la campagne est si frais, si salutaire, que nous pensons au plaisir et au bien qu’il ferait à votre aimable Léonore, et votre femme nous ferait bien plaisir de nous en faire le sacrifice un ou deux jours ou quelques jours. Je suis déjà mère de trois enfants, elle pourrait compter sur mes soins et sur ceux de l’amie qui sait toujours remplacer la plus tendre des mères. »

Julie Verdier avait travaillé à l’élargissement de son mari, non pas en hâtant le jugement comme elle l’avait pensé d’abord, mais au contraire en obtenant à prix d’argent que l’examen de son dossier fût déplacé et reculé. C’est ainsi qu’il atteignit le 9 thermidor. Sa femme revint avec lui à Champlan en passant par Guibeville, propriété en Seine-et-Marne, habitée par la veuve de Jean Cottin, son fils André et sa fille Mme Jauge.