Page:Arnold - La Lumière de l’Asie.djvu/50

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cher le prince le trouva méditant encore, bien qu’il fût midi passé et que le soleil se hâtât vers les monts de l’ouest ; cependant, tandis que toutes les ombres se mouvaient, celle du jamblonnier demeurait à la même place, couvrant Bouddha, afin que les rayons obliques ne pussent frapper sa tête auguste, et celui qui vit ce spectacle entendit une voix qui disait au milieu des fleurs des pommiers roses : « Laissez le fils du Roi tranquille, tant que l’ombre ne quittera pas son cœur, mon ombre ne se déplacera pas. »