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rapports entre aurores et taches solaires

Les aurores les plus fréquemment observées, même ailleurs que par les membres des expéditions arctiques, appartiennent à la seconde catégorie. Toutes celles sur laquelle nous donnerons plus loin quelques statistiques sont des aurores rayonnantes, à l’exception de celles d’Islande et du Groenland. Ces aurores rayonnantes suivent d’une façon très marquée la
Fig. 41, Draperies d’une aurore boréale, vue dans le Finmarken
Fig. 41. — Draperies d’une aurore boréale, vue dans le Finmarken (Norvège septentrionale).
période de 11,1 années des taches solaires. Elles deviennent bien plus fréquentes dans les années de taches abondantes, mais tel ne serait pas, d’après Tromholt, le cas pour celles d’Islande et du Groenland. Celles-là semblent être à peu près indépendantes de la fréquence des taches. Souvent les maxima des aurores correspondants aux maxima des taches sont dédoublés par un minimum secondaire.

Cette remarque s’applique le plus nettement aux contrées polaires, mais elle résulte également des statistiques scandinaves et d’autres pays.