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l’évolution des étoiles

métaux. Les étoiles blanches d’Orion et des Pléiades sont typiques de cette catégorie.

« L’étude spectroscopique de ces étoiles a démontré la probabilité qu’elles se trouvent dans une période peu avancée de leur évolution. La photographie a révélé l’existence de masses nébuleuses dans le voisinage immédiat de ces étoiles à raies
Fig. 60. Spectres comparés d’étoiles de la 2e, 3e et 4e catégorie ; photographe de l’observatoire de Yerkes
Fig. 60. — Spectres comparés d’étoiles de la 2e, 3e et 4e catégorie. Photographie de l’observatoire de Yerkes. Partie verte et jaune du spectre.
Les longueurs d’ondes sont indiquées en millionièmes de millimètre.
AAAAAA. 280 du Cat. Schjellerup.AA280 du Cat. Schjellerup. 4e catégorie.
AAAABB. 280 du Cat. Schjellerup.AALe Soleil. 2e catégorie.
AAAACC. 280 du Cat. Schjellerup.AAμ des Gémeaux. 3e catégorie.
AAAADD. 280 du Cat. Schjellerup.AA74 du Cat. Schjellerup. 4e catégorie.
brillantes, et de celles à hélium. Cette découverte a confirmé leur jeunesse d’une façon éclatante. Peut-on, après avoir examiné la nébuleuse qui se détache du fond de la constellation d’Orion (fig. 51), ou encore les restes de matière nébuleuse qui enveloppent les étoiles des Pléiades (fig. 52), peut-on douter que ces groupes stellaires soient d’origine récente ?

« Dans le cours des temps, la chaleur stellaire rayonne vers l’espace, et elle est perdue pour l’étoile elle-même. D’autre