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Page:Arrhenius - Le Destin des étoiles, 1921.djvu/23

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L’ÉNIGME DE LA VOIE LACTÉE

du firmament à un assemblage gazeux, faisant remarquer que les molécules les plus pesantes sont douées du mouvement le plus faible.

On peut donc supposer que la grande vitesse des étoiles jaunes ait pour cause leur masse plus faible. Pour étudier la confirmation de ce fait, M. W. S. Adams, de l’observatoire Carnegie du Mont Wilson, a comparé des étoiles ayant une égale vitesse orbitaire. Ces étoiles sont supposées en moyenne également éloignées de nous. Ses travaux confirment la théorie de Halm. La vitesse des étoiles à hydrogène se trouva réduite de 11 kilomètres par seconde, à 7kil,5. Celle des étoiles jaunes se réduisit de 15 kilomètres à 9kil,20, et celle des étoiles rouges de 17 kilomètres à 14. Celle des étoiles à hélium ne changea pas. Remarquons que le classement des étoiles d’après leur vitesse radiale n’est en aucune façon modifié par ces considérations.

Les mouvements des nébuleuses planétaires ont été étudiés aussi, et il faut mentionner ici que M. Campbell a fait un grand nombre d’observations nouvelles à ce sujet. Il en est résulté que la vitesse moyenne radiale de ces grands corps doit être estimée à 42 kilomètres au moins par seconde.

Nous résumons comme suit les vitesses radiales bien déterminées aujourd’hui, d’un certain nombre de corps célestes.

Nébuleuse d’Orion, et autres nébuleuses irrégulières faisant partie de la Voie lactée
0 kil. par seconde.
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