elles les étoiles ayant une période de plus de 24 heures. Dès lors on put admettre que dans tous les amas stellaires de cette nature, c’est-à-dire globulaires, les dites Céphéides avaient la même intensité lumineuse absolue[1], quoiqu’elles se présentent à nous comme assez différentes. Les différences résultent du fait qu’elles sont à des distances très variées de nous. En partant de ces considérations, on est parvenu à évaluer leurs distances relatives au soleil.
Le nombre des amas qui comprennent de ces variables n’est cependant pas très grand. Pour ceux qui n’en ont pas, il a fallu recourir à une méthode différente. On a été conduit à reconnaître que pour les étoiles les plus brillantes de ces amas, les intensités lumineuses sont dans un rapport bien défini, bien déterminé à celui des Céphéides. Elles leur sont supérieures en éclat de 1,35 grandeur. S’il en est ainsi, on peut déduire de l’intensité des plus brillantes, leur distance relative à notre terre.
Il était vraisemblable encore que d’autres Céphéides, non réunies en amas, fussent égales entre elles. Toutes les différentes étoiles de cette catégorie furent étudiées, — on en reconnut environ 140, — et leur distance fut évaluée, mesurée en années-lumière. Cette détermination donna la clef des distances absolues des amas stellaires, et permit de les calculer.
- ↑ Pour déterminer la luminosité absolue d’une étoile on se sert de ce qu’on appelle sa magnitude (ou grandeur) absolue qui est la magnitude qu’aurait cette étoile, placée à une distance de 10 parsecs, ou 32,5 années-lumière.