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ARRHENIUS, LA CONDUCTIBILITÉ GALVANIQUE DES ÉLECTROLYTES. I.

que M. Kohlrausch dit que les résultats de ses expériences concordent avec ceux de M. Lenz, lorsque, au contraire, les conclusions auxquelles nous sommes arrivé, ont fort peu en commun avec celles exposées à l’ouvrage de M. Lenz. Une autre circonstance nous fait croire que le degré d’atténuation employé par M. Kohlrausch, ne dépasse pas de beaucoup celui des liquides examinés par M. Lenz, liquides qui ont toujours eu une concentration beaucoup plus grande que ceux que nous avons employés. Un peu plus loin[1], nous tâcherons de prouver que la méthode dont nous nous sommes servi, selon toute probabilité permettra de faire des expériences avec des solutions en eau beaucoup plus diluées, que cela ne serait possible d’après la méthode de M. Kohlrausch. Par ces raisons, nous n’avons pas hésité d’entreprendre l’examen du sujet en question, dont nous allons à présent exposer le résultat. Mais d’abord nous le considérons un devoir de reconnaître les grandes obligations que nous avons envers M. le Professeur Edlund, qui non seulement nous a accordé l’entrée à l’institution physique de l’Académie des Sciences à Stockholm, mais aussi procuré les instruments et les matériaux nécessaires.



  1. Voir § 4.