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Page:Asselin - 1918-11-19 - 06M CLG72B1D26 19-11-1918.djvu/7

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mains vides. Ces faits sont attestés par tout le monde, à Pâturages et aux environs.

La popularité de nos soldats n’a fait parmi les civils n’a fait que croître depuis notre arrivée. Ils logent dans les familles, mais ils mangent à la Field kitchen, [?] généralement installée dans une cour au fond de une cour. Or, ce soir, dans tout presque toutes les maisons, les soldats ayant avec la viande [?] et le le pain et les pommes de terre fournies par le soldat et les menus légumes divers fournis par le civil, on fait le repas en commun le repas des adieux. Les Canadiens-Français sont surtout sont au mieux avec les Pâturageois, qui parlent juste assez mal le français pour respecter la langue canay-enne canayenne. Après le soleil couché, on les rencontre avec le sexe dans tous les