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Page:Asselin - 1918-11-19 - 06M CLG72B1D26 19-11-1918.djvu/6

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[Haut de page à gauche : en-tête à triangle rouge évidé, pointe vers le bas, surmonté des mots CANADIAN en lettres noires, au-dessus ; Y.M.C.A. en plus gros caractères et lettres et points blancs sur fond rectangulaire noir, au-dedans]

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En 1914 et en 1915, ils refusaient de loger les soldats anglais et canadiens venus pour sauver leur pays. Il paraît Dmaintenant qu’ils ne se sont pas conduits autrement envers leurs propres compatriotes. De la Wallonie, où l’on manquait de pommes [(?) de (?) ...i (?)] pommes de terre, on allait les pauvres, et parfois même les riches , allèrent en chercher en Flandre, à trente, quarante et cinquante kilomètres | ⁁et^ la plupart du temps à pied, car, dans les charbonnages, tr très peu de gens ont des le peu de chevaux qu’on avait servait alors aux Allemands. Le bon Flamand commençait par vendre ses pommes de terre 4 ou 5 francs le kilo (deux livres !), puis il [illisible] s’arrangeait pour que, l’instant d’après, elles lui revînssent par le gendarme boche, de mèche avec lui. L’acheteur en était quitte pour revenir chez lui la bourse et les