vec un acte officiel de l’autorité ecclésiastique ou avec ses enseignements autorisés ». Cette formalité ne lui coûte pas cher ; tout ce qu’on retiendra de ses déclarations, c’est qu’elle est de tous les journaux « le plus encouragé par toute la hiérarchie catholique », et pour ceci, évidemment, qu’elle « fait profession d’exposer et de défendre les doctrines, les traditions et les droits de l’Eglise, les devoirs et les droits de la conscience catholique », « sous le CONTRÔLE et la juridiction de l’Eglise enseignante ».
Le 7 octobre, c’est-à-dire à la suite de mes premiers articles sur « L’Action catholique, les évêques et la guerre », l’abbé D’Amours fait mine encore une fois de prendre sur lui toute la responsabilité de la direction imprimée à cette feuille.
On ne dira pas, écrit-il, que nous visions à aucun monopole, ce qui serait par ailleurs ridicule, ni que nous prétendions parler seuls au nom des catholiques, comme certains ennemis de notre journal l’ont parfois faussement affirmé, si nous disons que nous voudrions voir tous nos confrères canadiens de langue française mettre constamment, comme nous nous efforçons de le faire, au premier rang de leurs préoccupations, l’exposé, le maintien et la défense de la pensée catholique.