Page:Asselin - Les évêques et la propagande de l'Action catholique, 1915.djvu/62

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tienne Allemagne et la catholique Autriche. Mais si les évêques pas plus que le Pape, en matière publique, ne sont libres de toujours donner aux préceptes de la morale naturelle les sanctions dont il paraît qu’ils disposent, ne pourraient-ils pas au moins faire en sorte que les journaux fondés par eux, pour défendre en tout et partout les droits de la morale naturelle, se conduisent avec quelque semblant d’honnêteté ; ne soient pas au peuple des précepteurs de fourberie, de mauvaise foi, de mensonge ; ne répandent pas dans le peuple l’impression qu’aux yeux de l’épiscopat l’intérêt temporel de l’Église — ou tout ce qui peut en avoir l’air — est au-dessus de la bonne foi, de la vérité, de l’honneur, de tous les principes de morale publique et privée sans lesquels il n’y a pas de société possible, ni civile ni religieuse ?

Olivar ASSELIN.
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