Page:Asselineau - La Ligne brisée, 1872.djvu/72

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bine entre ses mains. Découverts avant le temps où il eût pu les régulariser, ils pouvaient envoyer devant les tribunaux Martial et sa complice. Sabine l’apprit un jour, et trembla. Les choses en vinrent au point qu’elle se vit dans l’alternative de se jeter aux pieds de son mari, ou de prendre la fuite. À qui eût-elle demandé protection ? Sa mère dès longtemps brouillée avec son gendre qui par astuce l’avait à peu près dépouillée de son vivant, sous prétexte de décupler sa fortune, s’en était allée cacher son désespoir dans un vieux château du Périgord. Son mari ? Elle n’avait aucune grâce à en attendre, eût-elle même pu vaincre le