Page:Asselineau - La Ligne brisée, 1872.djvu/73

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redoublement de son mépris pour sa lâcheté envers Martial et l’infamie de ses œuvres. La tête lui tourna : elle se crut perdue.


Noël savait tout cela : du moins ses renseignements lui en avaient assez appris pour qu’il pût facilement imaginer le reste. Qu’allait lui apprendre cette lettre ? Las de conjectures et de rêveries, il se leva, rompit l’enveloppe, et lut tout d’un trait.

Le pressentiment ne l’avait point trompé : la lettre était bien d’Elle.

Ce n’était pas une lettre, mais un cri, le cri désespéré du nageur à bout de force,