Page:Asselineau - La Ligne brisée, 1872.djvu/79

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Au bout de quelques instants la visiteuse comprenant à l’attitude du nouveau venu et à l’air sérieux de Mme de Vauchelles que son absence était désirée, se retira. Noël et Sabine se retrouvèrent seuls, à quelques pas l’un de l’autre, lui fort troublé, elle cachant sous une loquacité pénible un embarras que son auditeur rêvait au moyen d’abréger.

La conversation commença entre eux vague et banale. Mme de Vauchelles remerciait Noël de s’être souvenu d’elle ; elle le complimenta sur ses succès qu’elle avait, disait-elle, suivis avec bonheur. Noël attaquait le garde-feu du