Page:Asselineau - La Ligne brisée, 1872.djvu/80

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bout de sa canne qu’il agitait fiévreusement.

— Madame, dit-il enfin, osant pour la première fois la regarder, nous aurons tout le temps de parler de ces choses importantes. Mais d’abord ne m’avez-vous pas écrit ?

Il la regardait en face. Sabine pâlit et rougit. Elle essaya d’abord de désavouer sa lettre ; elle l’avait écrite, disait-elle, dans un moment d’égarement, d’émotion, et sous l’empire d’une folle terreur qu’elle le priait d’excuser…

— Non, madame, interrompit Noël, vous ne m’avez pas écrit étourdiment, ni follement. Je suis assez diplomate, re-