Page:Asselineau - Le Paradis des gens de lettres, 1862.djvu/18

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

l’entretien des chemins recouverts d’arène marine, à la coupe harmonieuse des arbres et à la correction des routes pratiquées dans les massifs.

Et alors se présenta soudain devant moi une créature céleste, vêtue de blanc, dont les pieds touchaient à peine la terre ; son visage et ses vêtements étaient lumineux ; ses yeux rayonnaient comme des étoiles, et sur l’une et l’autre de ses épaules frémissaient de longues ailes blanches dont il s’aidait pour marcher.

Saisi d’admiration, je m’arrêtai ; mais lui, me regardant avec douceur, se retourna et se mit à marcher devant moi, me faisant signe de le suivre.

Et nous traversâmes alors d’épaisses allées de verdure, bordant des villages silencieux où tout me parut engourdi dans le