Page:Asselineau - Le Paradis des gens de lettres, 1862.djvu/67

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Et, venant à leur rencontre, il joignit les mains et fléchit les épaules dans une attitude d’humilité et de respect, et il leur dit :

— Soyez les bienvenus, ô vous qui êtes l’honneur et le soutien de cette maison. C’est à vous seul que je dois cette prospérité qui fait que l’on me considère bien au delà de ce que je suis réellement. Cette estime qu’on m’accorde n’est qu’un reflet de votre puissance ; sans vous je ne serais qu’un humble marchand, l’égal de ceux qui vendent les objets les plus vils et les plus grossiers. Soyez les maîtres de cette maison dont chaque pierre a été payée du produit de vos divins travaux. Vos aînés l’ont bâtie, et vous la soutenez chaque jour ; vous pourriez, rien qu’en retenant votre souffle, la faire tomber pierre sur