Page:Asselineau - Vie de Claire-Clémence de Maillé-Brézé, princesse de Condé, 1628-1694, éd. 1872.djvu/40

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chagrin, elle devoit l’entendre toute sa vie.

Le jour de ses noces fut marqué par un autre accident, ridicule aussi, mais qui sans doute eût frappé de terreur l’âme d’une Romaine. Mlle de Brézé étoit petite, et, pour lui donner quelque avantage, on l’avoit chaussée de souliers si hauts, « qu’elle pouvoit à peine marcher. » En dansant une courante, elle glissa sur ses talons trop élevés, et… tomba. Mademoiselle, qui rapporte le second accident et aussi le premier, n’ajoute pas un mot de condoléance ; et certes elle n’avoit pas dû être des moins empressées