Page:Asselineau - Vie de Claire-Clémence de Maillé-Brézé, princesse de Condé, 1628-1694, éd. 1872.djvu/41

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à rire et de la frayeur de l’enfant et de la maladresse de la danseuse[1].

Mais voici des fatalités plus graves.

À la gaucherie de la provinciale timide et de la fille élevée sans mère s’ajoutent les trahisons du sort, la conspiration des événements et des passions contraires. Claire-Clémence ne tomba pas qu’une fois ce jour-là. Des obstacles inconnus, mystérieux, invisibles, auxquels son innocence

  1. Il n’y eut point de considération qui empêchât de rire toute la compagnie, sans en excepter M. le duc d’Enghien. (Mémoires de Mademoiselle, chap. II.)