Page:Assollant - Aventures merveilleuses mais authentiques du capitaine Corcoran, I.djvu/136

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— Ce baronnet, voulez-vous dire, interrompit l’officier.

— Ce baronnet, — si cela vous plaît davantage, — m’a donnée pour le gouverneur général de Calcutta.

— C’est bien, dit l’officier. Et d’où venez-vous ?

— De Bhagavapour.

— Ah ! vous avez vu le rebelle Holkar ? Eh bien, est-il prêt à se soumettre ? est-il prêt à se battre ?

— Monsieur, dit Corcoran, vous en jugerez mieux que moi quand vous serez plus près de Bhagavapour.

— Mais a-t-il au moins une armée nombreuse et bien disciplinée ?

— Je n’entends rien à ces choses-là… Et maintenant, messieurs, voulez-vous, je vous prie, me laisser continuer ma route ?

— Patience, monsieur, dit l’officier ; qui nous dit que vous n’êtes pas un espion d’Holkar ? »

Corcoran regarda froidement et fixement l’Anglais.

« Monsieur, dit-il, si vous étiez en rase campagne seul avec moi, peut-être seriez-vous plus poli.

— Monsieur, dit l’Anglais à son tour, je ne m’inquiète pas d’être poli, mais de faire mon devoir. Suivez-nous au quartier général.

— J’allais vous prier de m’y conduire, » dit le Breton.