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XVI

Comment le brave Bérar fut mécontent des caresses
du chat aux neuf queues.


Dès le lendemain du combat, le colonel Barclay, rejoint par ses canons et son infanterie, essaya de brusquer l’assaut, croyant n’avoir affaire qu’à un rempart dont les pierres, renversées par l’artillerie, combleraient le fossé et laisseraient une brèche praticable.

Mais il avait compté sans la vigilance et l’habileté de Corcoran. Celui-ci, dans un duel d’artillerie qui dura environ deux heures, démonta une vingtaine de canons anglais et mit le feu aux caissons de munitions. L’explosion fit périr deux ou trois cents Anglais et cipayes, et Barclay vit bien qu’il faudrait faire un siége régulier.

Il ouvrit donc la tranchée ; mais les cipayes sont